Un partenariat pour stimuler l’innovation en grandes cultures bio

29 novembre 2016 - La rédaction 
À l'occasion des premières rencontres des grandes cultures bio, organisées à Paris le 24 novembre, l'Institut technique de l'agriculture biologique (Itab) et les instituts techniques Arvalis et Terres Inovia ont conclu un partenariat pour mutualiser leur savoir-faire dans la R&D de la filière.

La conduite technique de chaque production agricole est accompagnée par un institut de recherche appliquée. Ainsi, Arvalis travaille au développement des céréales à paille, du maïs ou encore du fourrage, tandis que Terres Inovia est spécialisé en oléagineux (colza et tournesol, par exemple) et protéagineux (comme le pois et la féverole). Le 24 novembre, Jacques Mathieu, directeur général d'Arvalis, et David Gouache, directeur adjoint de Terres Inovia, ont rejoint à Paris Thierry Mercier, président de l'Institut technique de l'agriculture biologique (Itab) à Paris pour signer une convention cadre de partenariat.

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De gauche à droite : Jacques Mathieu (Arvalis), Thierry Mercier (Itab) et David Gouache (Terres Inovia), ont signé une convention de partenariat le 24 novembre pour favoriser l'innovation et la performance en grandes cultures bio.

Un travail en partenariat face à des enjeux communs
L'objectif : mutualiser les compétences et les moyens pour renforcer la recherche sur les grandes cultures bio. Pour David Gouache, « cette convention tripartite formalise le partenariat existant depuis plusieurs années déjà entre les instituts techniques. » Les thématiques de recherche des trois structures sont en effet similaires, avec des enjeux incontournables tels que « la fertilité du sol, la gestion des mauvaises herbes, des maladies et la recherche d'adéquation au marché », énumère Jacques Mathieu.

Un comité pour piloter les projets de recherche
S'il se réjouit de cette occasion de « réaffirmer la complémentarité des instituts techniques », Thierry Mercier voit aussi un intérêt pratique à la mutualisation des activités de R&D : « ce partenariat se concrétise avec la mise en place d'un comité de suivi. » Ledit comité doit faciliter la coordination des équipes de recherche en éditant puis encadrant un programme d'actions concerté.

Parmi celles-ci : le projet Microbioterre, qui vise à intégrer des indicateurs de microbiologie des sols dans les analyses de terre, ou encore une réflexion pour lever les freins techniques de la production bio d'oléoprotéagineux. Les trois représentants s'accordent également sur l'importance d'un travail de sélection de variétés adaptées à l'agriculture biologique. Actuellement, seules deux variétés de blé ont été proposées en France pour la production labellisée AB.
 

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