Thierry Mougey, chargé de mission à la fédération des Parcs naturels régionaux (PNR), a participé à la mobilisation en faveur des pollinisateurs, le 22 novembre à Paris, pour présenter le concours prairies fleuries. Lancé en 2010 par les PNR avec les Chambres d'agriculture (APCA) et les Parcs naturels nationaux, il vise à valoriser les prairies permanentes, « d'une importance cruciale pour les pollinisateurs. »
Un prix qui reconnaît les aménités de l'élevage
Le principe ? Un jury composé d'un écologue, d'un agronome et d'un apiculteur se rend dans les parcelles candidates et les évalue pour leurs valeurs agricoles et écologiques. Une façon de reconnaître socialement les aménités générées par le travail des éleveurs. Trois catégories peuvent prétendre à ce prix d'excellence « agri-écologique » : les prairies fauchées, les prairies fauchées et pâturées et les pâturages. « Ce concours a connu beaucoup de succès, il est en plein déploiement, indique Thierry Mougey. En 2014, il est entré au concours général agricole. » De fait, en sept éditions, 2000 agriculteurs y ont déjà participé.
En 2017, le concours jeune des prairies fleuries
Thierry Mougey a annoncé le lancement du « concours jeune des prairies fleuries » en 2017. Le principe d'évaluation de prairies permanentes reste le même, mais ce sont des jeunes qui composent le jury. L'exercice consiste à les faire réfléchir aux critères de qualité des prairies – richesses faunistique, floristique, qualité future des fourrages, capacité d'accueil des pollinisateurs, etc. Eux-mêmes seront évalués sur la pertinence de leur notation.