Étienne Henriot, président du GIE culture raisonnée et contrôlée, souhaite prolonger le travail du groupement pour plus de durabilité au travers d'une charte RSE.
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Le groupement d'intérêt économique « Culture raisonnée et contrôlée » (GIE CRC), engagé pour présenter une alternative aux agricultures bio et conventionnelle, a dressé un bilan plutôt positif de son évolution lors de son assemblée générale, le 30 novembre à Paris. « La vie du GIE n'est pas figée et se doit d'évoluer », insiste Étienne Henriot, président du GIE. La marque « Le blé de nos campagnes… bien sûr ! » se dote ainsi de l'allégation « sans résidu ».
Le groupe souhaite mettre en place des indicateurs d'impact et construire une charte Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) pour l'ensemble de la filière, afin d'assurer la durabilité de sa production aussi bien sur le plan technique, environnemental, que sociétal. Le GIE étudie aussi la possibilité d'étendre la démarche à d'autres filières, qu'il s'agisse de céréales intervenant dans le cœur de métier des membres ou d'autres productions végétales plus atypiques.
Six nouveaux adhérents malgré une récolte difficile
Le groupement compte 80 membres dont 26 organismes stockeurs, 39 meuniers et 15 distributeurs. 1 551 agriculteurs étaient engagés dans la démarche lors de la campagne 2015/2016, soit une progression de 11 % en un an. Plus de 42 200 hectares (+ 14 %) servent à la production de blé CRC.
Malgré les conditions climatiques catastrophiques de l'année, associées à un recul de la collecte de 22,7 %, six structures ont récemment rejoint le GIE. Parmi elles, le groupe « Les mousquetaires », du réseau Intermarché, s'engage au travers de son pôle agroalimentaire, les Agro-mousquetaires.