Cosses, coques, déchets ligneux : la production d'amandes de Californie génère de nombreux coproduits. Traditionnellement, ceux-ci sont utilisés respectivement dans l'alimentation animale, en tant que litière et comme une source d'énergie. Le 17 janvier, la Collective des amandes de Californie (ABC) annonçait la réalisation d'une étude en vue de mieux valoriser ces coproduits.
L'objectif : en faire des atouts économiques en leur trouvant des débouchés chez les industriels des secteurs agroalimentaire, automobile, pharmaceutique et plastique. Et par ce biais, faire de la production d'amandes une culture zéro déchet.
Des pots de fleurs aux couches pour bébés
Une première solution envisagée serait de soumettre les coques à des températures très élevées afin de les transformer en une matière similaire à du charbon. Celle-ci peut être utilisée dans la fabrication de sacs poubelles, de pots de fleurs ou de pneus.
Quant aux cosses, elles sont sources de sucre, utilisable dans l'industrie agroalimentaire ou dans les carburants. Les déchets résiduels après extraction du sucre pourraient être fermentés et transformés en matériaux fibreux. Ceux-ci pourraient servir de matériau absorbant naturel dans les couches pour bébés ou d'additif dans les aliments, les crèmes hydratantes et les produits pharmaceutiques.
La dernière piste explorée est radicale : elle consiste à recycler l'intégralité des vergers d'amandiers en broyant les arbres à la fin de leur vie et en dispersant le matériau obtenu. Cette solution permettrait d'enrichir le sol en nutriments, d'améliorer sa qualité et sa capacité de rétention d'eau.