La Fédération nationale d'agriculture biologique (FNAB) et le Syndicat national des entreprises bio (Synabio) ont proposé un « Pacte pour une agriculture et une alimentation d'intérêt général » aux candidats à la présidentielle. Ce pacte, signé par plus de 1 200 élu(e)s et parlementaires, a pour objectif de faire de la France le premier pays bio d'Europe. Bien que presque tous les candidats soient d'accord avec cet objectif, les moyens pour y parvenir diffèrent.
Jean-Luc Mélenchon, Benoit Hamon et Philippe Poutou sont les seuls à avoir signé le Pacte. Ils désirent orienter la France vers une agriculture biologique et territorialisée, par exemple avec les objectifs de bio et local dans les cantines scolaires.
Emmanuel Macron ou François Fillon, en faveur du bio, souhaitent tout de même voir la France conserver son rôle d'exportatrice, notamment sur les céréales, à l'aide de modèles s'appuyant sur le machinisme et les intrants. D'autres candidats veulent aller vers une agriculture souverainiste, tels François Asselineau, Marine Le Pen ou Nicolas Dupont-Aignan. Une agriculture qui suivrait le modèle des fermes familiales, avec moins de contraintes dans les normes de production, notamment environnementales.