Traiter un malade et non pas une maladie : c’est la définition de l’homéopathie. Pour Patrice Rouchossé, vétérinaire en Ardèche et auteur du live « Homéopathie et animaux », les vétérinaires qui y ont recours peuvent guérir des pathologies très diverses.
L’éleveur, médiateur entre homéopathe et animal
L’homéopathie repose sur le principe de similitudes. Une substance ingérée à dose toxique, provoque des symptômes, mais pourra les soigner si elle est ingérée à dose homéopathique. Un tel traitement doit prendre en compte l’ensemble des symptômes de l’animal et la façon dont il les exprime, son caractère, ses réactions. « Voila pourquoi l’éleveur est un médiateur indispensable entre l’homéopathe et l’animal », explique Patrice Rouchossé.
« L’efficacité de l’homéopathie dépend du thérapeute, de sa compétence et de sa capacité d’observation, comme pour toute pratique médicale. Bien sûr, la gravité de la maladie conditionne aussi le succès du traitement », ajoute-t-il.
L’homéopathie vétérinaire en France
« En France, on a une image un peu ésotérique de l’homéopathie. On y a recours quand on a éliminé toute les autres solutions. Pourtant, dans certains pays, elle est tout à fait officielle et utilisée au quotidien », précise Patrice Rouchossé. L’un des intérêts de la méthode en élevage est l’absence de résidus médicamenteux, qui imposent aux éleveurs d’attendre que l’animal ait tout éliminé avant de pouvoir commercialiser sa production. Le lait d’une vache, par exemple, ne peut être collecté tant que les molécules de certains traitement sont encore présentes dans son organisme.
Plus d’informations sur le site du docteur Rouchossé : Les Échos de la terre.