La précision vient du ciel. C’est en tout cas ce qu’expérimente l’agriculture dans l’Allier, où la chambre d’Agriculture a loué un drone à son homologue de la Somme, pionnière dans leur utilisation. Les céréaliers de l’Allier ont vu leurs parcelles survolées à 150 m de haut et analysées.
Une analyse technique de haut vol
En captant la lumière renvoyée par les plantes, le drone est capable de déterminer leur taux de chlorophylle, et donc leur maturité de façon très précise d’un point de vue géographique. Un logiciel détermine ensuite les besoins précis des plantes en azote, et ces besoins sont rentrés informatiquement dans les tracteurs qui distribueront automatiquement les doses adaptées.
Si les agriculteurs se révèlent satisfaits du service, la chambre d’Agriculture acquerra son propre drone. Un tel investissement pourrait revenir à environ 35 000 euros, en comptant la formation du technicien pilote.
Cette révolution du big data et de la haute-technologie en agriculture permet de rendre cette dernière plus efficace, aussi bien sur les volets économique qu’environnemental.