Dans le cadre des États généraux de l’alimentation, le gouvernement a demandé fin 2017 des « plans de filière ». Chaque secteur agro-alimentaire devait poser des objectifs de progression en termes économique, environnemental et social, ainsi que les leviers pour y parvenir. L’association nationale interprofessionnelle du bétail et des viandes (Interbev) et l’interprofession nationale porcine (Inaporc) se sont fixés un cap pour 2022 : produire deux fois plus de viandes bio.
Distributeurs et éleveurs main dans la main : une tendance à consolider
L’une des clés pour y parvenir ? Des distributeurs qui s’engagent à acheter les produits des éleveurs sur la durée, à un prix fixe et rémunérateur, c’est-à-dire qui couvre les coûts de production. Les exploitations travaillent dans un plus grand confort, ce qui leur permet de mieux veiller au respect des critères de durabilité, parfois au-delà du cahier des charge bio.
Des initiatives depuis 1995
Certaines initiatives, déjà mises en place, sont citées comme des exemples à suivre. Celle qui unit l’Union des éleveurs bio (Unebio), Auchan et l’industriel Elivia date de 1995. Plus récents, mais déjà bien structurés autours d’engagements précis : le partenariat entre Biocoop et cinq groupements de producteurs avec la marque Ensemble, depuis 2006 ; et la contractualisation entre l’association Les porcs bio de France (LPBF) et Système U, depuis 2013.