« Je ne veux pas être le ministre qui assiste à la disparition [de l’ours des Pyrénées]. » Nicolas Hulot explique dans le Parisien, le 26 mars, qu’il a l’intention d’introduire deux ours femelles dans les Pyrénées à l’automne. Et plus particulièrement dans les Pyrénées-Atlantiques, département où il ne reste plus que deux individus mâles. Le ministre compte sur le préfet pour instaurer le dialogue avec… les agriculteurs.
Hulot : « Je veux travailler avec les éleveurs »
Et plus particulièrement les éleveurs. Les plantigrades sont une menace pour les animaux pâturant dans les montagnes. Au-delà des attaques « directes », les ours peuvent créer des mouvements de paniques au sein des troupeaux. Ainsi, durant l’été 2017 en Ariège, près de la commune d’Ustou, une demi-douzaine de brebis avaient été retrouvées dévorées, pendant que 250 autres sont mortes des suites d’une chute depuis une barre rocheuse, probablement en essayant de fuir. Ce type d’attaques, comme celles du loup, menace la pérennité des élevages, mais aussi certains signes de qualité, rappellent les syndicats agricoles.
« Je sais bien que c’est un dossier compliqué mais je veux travailler avec [les éleveurs] », déclare Nicolas Hulot, affirme sa détermination à mettre en place un accompagnement renforcé et une meilleure protection des troupeaux.