L’avenir de l’agriculture intéresse les députés. Ou du moins 47 d’entre eux, qui ont participé au colloque « L’agriculture une cause nationale », organisé le 6 juin dans les locaux de l’Assemblée nationale par le Forum des agriculteurs responsables respectueux de l’environnement (Farre).
Sortir du seul rendez-vous annuel qu’est le Salon de l’agriculture
Agriculteurs, élus et autres témoins ont exposé leurs points de vue, naturellement pluriels. Une idée semble toutefois séduire largement : celle d’instaurer une journée nationale de l’agriculture. Défendu par le président de Farre Luc Smessaert, le concept est également soutenu Jean-Baptiste Moreau, député LREM de la Creuse et rapporteur du projet de loi Égalim. « Il faut sortir du seul rendez-vous annuel du Salon de l’agriculture. Nourrir les hommes se pratique au quotidien. » Les députés doivent encore se concerter avant d’annoncer officiellement une date.
Communiquer, toujours davantage
Cette journée aurait pour vocation de communiquer davantage vers le grand public. Et notamment insister sur la complexité d’une profession. Production de masse, labels de qualité, circuits courts, exports… L’agriculteur peut emprunter différentes voies. Un aspect du métier méconnu, que résume Luc Smessaert : « L’agriculteur doit décoder en permanence les attentes des concitoyens, repérer là où se trame l’avenir, changer le logiciel de réflexion et d’action en lien avec les mutations technologiques et scientifiques. »
Les #AgricultureS sont le 2ème employeur de 🇫🇷🇫🇷🇫🇷 (après l’artisanat). #AgricultureCauseNationale @mickajacquemin @Agridemain pic.twitter.com/HVXYxhu712
— GUYOT Vincent (@GuyotVincent02) 7 juin 2018