La candidature de Paris pour l’organisation des Jeux olympiques de 2024 a été récompensée. Une autre compétition commence, pour près de 600 logements à construire en Seine St Denis pour recevoir les athlètes. Une perspective qui intéresse… les producteurs de chanvre. Depuis 20 ans, la filière perfectionne l’utilisation du chanvre dans le bâtiment, et a même développé un label garantissant la qualité de la matière première pour le béton de chanvre.
Atouts pour le bâtiment et pour l’agriculture
L’association Construire en chanvre revendique différents points forts : performances thermiques et hygrothermiques, stabilité au feu, performances acoustiques, résistance aux rongeurs, stabilité sismique et architecture légère… De quoi répondre au cahier des charges des organisateurs des JO.
L’interprofession de la filière chanvre, InterChanvre, rappelle les autres atouts du chanvre, cultivé sur 16 000 ha en France. En premier lieu, le fait qu’aucun pesticide ne soit nécessaire pour sa culture, sa capacité à perturber le cycle des mauvaises herbes et des maladies dans une rotation agricole, ou son système racinaire structurant pour le sol.
Une culture, plusieurs débouchés
Si le béton de chanvre est produit à partir de la partie ligneuse du chanvre, la chènevotte, d'autres composants sont valorisables. Notamment la fibre, qui peut être utilisée par produire du papier, de l'isolant ou du bioplastique, et la graine, transformable en farine ou en huile.