Pour les humains, « Les antibiotiques, c’est pas automatique. » Pour les animaux, « Les antibios, comme il faut, quand il faut. » Chaque type de médecine à son slogan, mais la cause est la même : limiter les recours, pour préserver leur efficacité. En effet, un usage trop soutenu facilite le phénomène de résistance : les bactéries s’adaptent plus vite pour contourner l’action de l’antibiotique.
-37 % des usages sur 2012-2016
Le ministère de l’Agriculture diffuse, depuis le 29 août et jusqu’au 5 novembre 2018, une campagne de communication articulée autour du plan national Écoantibio. La presse spécialisée sera, comme pour l’année 2017, le support de cette campagne qui s’adresse aux éleveurs, aux vétérinaires et pour la première fois aux propriétaires d’animaux de compagnie.
Cousin du plan Écophyto, centré sur les pesticides, la version 1 du plan Écoantibio s’est étendue sur la période 2012-17. Le bilan est jugé « très positif » par le ministère, avec une baisse de 37 % de l’utilisation des antibiotiques vétérinaires entre 2012 et 2016. Le plan Écoantibio 2 cherche à inscrire dans la durée la réduction de l’exposition des animaux aux antibiotiques.