Lira-t-on demain, sur les étiquettes des produits issus des élevages, des indications sur les pratiques des exploitations dont ils sont issus ? La question a notamment animé les États généraux de l’alimentation, dont l’un des ateliers portait spécifiquement sur le bien-être animal et les attentes des consommateurs en la matière. Un peu plus d’un an plus tard, quatre ministères (1) ont confié au Conseil national de l’alimentation la mise en place d’un groupe de réflexion sur ce thème, officialisée le 7 février.
Mettre en place une expérimentation, dans un premier temps
Cette instance, dont l’objectif est d’éclairer le gouvernement, a un an pour mener ce travail. L’idée n’est pas, à ce stade, de plancher sur un dispositif obligatoire, mais plutôt de dessiner les contours d’une expérimentation. Le groupe de travail du CNA devra décider quelles filières d’élevage pourraient y participer, les critères d’évaluation à retenir ou encore les moyens à déployer pour une telle expérimentation.
Enfin, et surtout, le CNA devra déterminer sous quelle forme présenter au consommateur l’information, de manière à ce qu’elle soit « claire, compréhensible et contrôlable ». Ces travaux aboutiront d’ici à la fin 2019, l’expérimentation elle-même pourrait démarrer dans la foulée, en 2020.
(1) Transition écologique, Consommation, Santé et Agriculture