Un aliment produit sans être consommé représente des utilisations inutiles de ressources naturelles et d’énergie. La lutte contre le gaspillage alimentaire est donc un levier non-négligeable de la transition écologique. Avec 10 millions de tonnes d’aliments jetées chaque année en France, soit 3 % des émissions de gaz à effet de serre annuelles nationales, le phénomène pèse lourd. Le 25 novembre, les députés ont adopté un amendement fixant des objectifs concrets en la matière. À savoir la réduction de 50 % du gaspillage alimentaire d’ici à 2025, par rapport à son niveau de 2015, dans les domaines de la distribution alimentaire et de la restauration collective, et de 50 % d’ici à 2030 pour la consommation, de la production, de la transformation et de la restauration commerciale. L’Assemblée nationale a également adopté un second amendement concernant la création d’un label national « Anti-gaspillage alimentaire ». Celui-ci pourrait compter des niveaux d’exigence progressifs comme dans le cas de la certification environnementale, dont le plus haut niveau est la HVE. Un décret est attendu pour définir les modalités de ce label.
Heureux d’avoir fait adopter ce soir un amendement fixant des objectifs ambitieux contre le #GaspillageAlimentaire :
✅ -50% d’ici 2025 dans distribution et restauration coll.
✅ -50% d’ici 2030 dans consommation, production, transformation et restauration.
👍🏼👍🏼#LoiAntiGaspi pic.twitter.com/wJUQYjtcdp— Guillaume GAROT (@guillaumegarot) November 25, 2019