Gilles Bertandias, président du collectif Nouveaux champs, a le sourire. Le label « Zéro résidu de pesticides » n’a pas encore deux ans, mais il rencontre d’ores un déjà un beau succès. L’un des indicateurs, selon lui, est l’émergence de nombreuses autres signatures « sans pesticides » l’an passé, portées aussi bien par des enseignes de distribution que par des acteurs des filières agricoles. « Au départ, nous avons été taxés de greenwashing, d’opportunisme, de court-termisme, rappelle Gilles Bertrandias. Deux ans plus tard, beaucoup nous ont rejoint, d’autres ont créé des démarches du même type. Nous avons échangé avec certains, avec lesquels nous partageons souvent la même vision de la transformation agricole… »
6000 agriculteurs investis
Nouveaux champs tutoyait les 65 entreprises adhérentes à la fin novembre, soit environ 6000 exploitants, et mille parcelles agricoles. Toutes ne parviennent pas à rentrer dans les clous du cahier des charges, qui garantit l’absence de résidus de pesticides quantifiables par les méthodes de détection actuelles. « Nous avons beaucoup de nouveaux membres qui s’approprient tout juste la démarche, souligne Gilles Bertrandias. Pour ceux qui en sont à « l’an 2 », il y a évidemment moins de casse même si chaque saison est particulière, notamment en lien avec le climat. » 31 aliments sont disponibles sous le label, et une quinzaine sont en cours de labellisation.
Pas « contre les pesticides »
Le président du collectif rappelle que les produits non labellisés sont commercialisés sous l’étiquette conventionnelle : « Si les filières concernées ont investi pour changer leurs pratiques, il y a un risque de marge moindre, mais ceux qui intègrent le collectif savent où ils mettent les pieds, ils veulent progresser sur l’évolution des pratiques et la dépendance aux pesticides. » Au-delà des indicateurs chiffrés, Gilles Bertrandias met l’accent sur cette mobilisation : « La question n’est pas « pour ou contre les pesticides ? », mais bien comment on transforme notre agriculture, comment on fait mieux avec moins. Une agriculture sans pesticides, ça n’existe pas, quel que soit le type d’agriculture. » En l’occurrence, les producteurs sous label n’ont pas arrêté d’utiliser des pesticides, même s’ils ont réduit leurs usages de 50 %.
Deux grands chantiers sont déjà prévus pour 2020 : la réduction des volumes d’emballages plastiques et le déploiement plus large de la Haute valeur environnementale (HVE), qui concerne un quart des exploitations engagées dans la démarche.
Je ne comprends pas du tout la “philosophie” de ces opérateurs qui veulent éliminer les pesticides de leurs productions…….,mais continuer à arroser leurs cultures avec .! ??
Soit on pense que les pesticides sont non toxiques pour le vivant car bien controlés et bien homologués et l’on ne cherche pas à les éliminer des aliments ,
Soit on pense que les pesticides sont toxiques et l’on arréte à terme leur utilisation.
Les consommateurs ne seront pas toujours dupes.
Je ne comprends pas du tout la “philosophie” de ces opérateurs qui veulent éliminer les pesticides de leurs productions…….,mais continuer à arroser leurs cultures avec .! ??
Soit on pense que les pesticides sont non toxiques pour le vivant car bien controlés et bien homologués et l’on ne cherche pas à les éliminer des aliments ,
Soit on pense que les pesticides sont toxiques et l’on arréte à terme leur utilisation.
Les consommateurs ne seront pas toujours dupes.
Bonjour,
Je salue le réalisme et le pragmatisme de ce témoignage et comme toujours votre restitution, Mr Pailloux.
En effet, “Une agriculture sans pesticides, ça n’existe pas, quel que soit le type d’agriculture. »
Aucun pesticide de synthèse ou d’origine naturel n’est sans danger pour le vivant animal ou végétal : comme disait Paracelse : “c’est la dose qui fait le poison “.
Comme le souligne Gilles Bertrandias : “Pour ceux qui en sont à « l’an 2 », il y a évidemment moins de casse même si chaque saison est particulière, notamment en lien avec le climat. » L’agriculture travaille avec du vivant et en extérieur (je ne parlerais pas ici des cultures hors sol qui rencontrent, elles aussi leurs propres problèmes) donc à partir d’une sphère où tout ne peut pas être maitrisé en amont (type de sol, pente, humidité, sécheresse, gel, inondations….). D’un sujet complexe, une partie de la population voudrait le simplifier à son extrême ; tout noir ou tout blanc !!
Donc, je comprends la « philosophie » de ces opérateurs qui veulent garder les pesticides en dernier recours pour éviter la “mortalité” de leur culture ou une culture impropre à la consommation due à des taux de mycotoxines trop élevés.
Nous sommes au XXIème siècle et nous nageons dans le sophisme…………Nous devrions nous garder d’explications simplistes et unilatérales. L’agriculture évolue et devient encore plus “bénéfiquement” multiple, il suffit de regarder l’agri de conservation, l’agri intégrée, l’agri biologique…
Nous n’avons pas une agriculture mais des agricultures. Pour les profanes, renseignez-vous, ce ne sont pas les sources d’infos qui manquent !!
Bien cordialement
Ophrys 31 n’est pas Agriculteur…..,car il reprend un propos sans grande ni profonde réflexion : “il n’y a pas une agriculture mais des agricultures ”
Pour ma part, je suis un vieux paysan agriculteur ( et non exploitant ) et j’a essayé de réfléchir sur le terme “agriculture” depuis bien longtemps. J’ai découvert que nos ancêtres qui ont baptisé l’activité première de l’homme sous ce nom, ne l’avaient pas fait au hasard .Ils ont bien voulu spécifier le sens donné à cette activité en associant LA TERRE ET LA CULTURE……et qui dit Culture avance en premier la notion de Respect ‘( généré par tout culte )
J’en conclus donc que l’Agriculture est une (comme la Vérité ) et dire qu’il y a ” des agricultures” est un non sens. Il faut alors dire qu’il y a” des exploitations de la terre différentes” ……Mais dans l’exploit,la notion de respect a totalement disparu !…..D’où ,hélas,ces incompréhensions de plus en plus fréquentes entre les exploitants et les autres occupants du territoire….Cherchez le remède ?…
Bonjour,
Je salue le réalisme et le pragmatisme de ce témoignage et comme toujours votre restitution, Mr Pailloux.
En effet, “Une agriculture sans pesticides, ça n’existe pas, quel que soit le type d’agriculture. »
Aucun pesticide de synthèse ou d’origine naturel n’est sans danger pour le vivant animal ou végétal : comme disait Paracelse : “c’est la dose qui fait le poison “.
Comme le souligne Gilles Bertrandias : “Pour ceux qui en sont à « l’an 2 », il y a évidemment moins de casse même si chaque saison est particulière, notamment en lien avec le climat. » L’agriculture travaille avec du vivant et en extérieur (je ne parlerais pas ici des cultures hors sol qui rencontrent, elles aussi leurs propres problèmes) donc à partir d’une sphère où tout ne peut pas être maitrisé en amont (type de sol, pente, humidité, sécheresse, gel, inondations….). D’un sujet complexe, une partie de la population voudrait le simplifier à son extrême ; tout noir ou tout blanc !!
Donc, je comprends la « philosophie » de ces opérateurs qui veulent garder les pesticides en dernier recours pour éviter la “mortalité” de leur culture ou une culture impropre à la consommation due à des taux de mycotoxines trop élevés.
Nous sommes au XXIème siècle et nous nageons dans le sophisme…………Nous devrions nous garder d’explications simplistes et unilatérales. L’agriculture évolue et devient encore plus “bénéfiquement” multiple, il suffit de regarder l’agri de conservation, l’agri intégrée, l’agri biologique…
Nous n’avons pas une agriculture mais des agricultures. Pour les profanes, renseignez-vous, ce ne sont pas les sources d’infos qui manquent !!
Bien cordialement
Ophrys 31 n’est pas Agriculteur…..,car il reprend un propos sans grande ni profonde réflexion : “il n’y a pas une agriculture mais des agricultures ”
Pour ma part, je suis un vieux paysan agriculteur ( et non exploitant ) et j’a essayé de réfléchir sur le terme “agriculture” depuis bien longtemps. J’ai découvert que nos ancêtres qui ont baptisé l’activité première de l’homme sous ce nom, ne l’avaient pas fait au hasard .Ils ont bien voulu spécifier le sens donné à cette activité en associant LA TERRE ET LA CULTURE……et qui dit Culture avance en premier la notion de Respect ‘( généré par tout culte )
J’en conclus donc que l’Agriculture est une (comme la Vérité ) et dire qu’il y a ” des agricultures” est un non sens. Il faut alors dire qu’il y a” des exploitations de la terre différentes” ……Mais dans l’exploit,la notion de respect a totalement disparu !…..D’où ,hélas,ces incompréhensions de plus en plus fréquentes entre les exploitants et les autres occupants du territoire….Cherchez le remède ?…