C’est l’un des grands rendez-vous agricoles à venir en 2020 : le Salon de l’agriculture se déroulera cette année du 22 février au 1er mars. Cette année, l’expression « la plus grande ferme de France » prend une dimension plus concrète qu’à l’accoutumée. Le Parc des expositions de la Porte de Versailles, qui héberge le Salon, s’apprête à déployer sur ses toits la plus grande ferme urbaine… d’Europe !
200 tonnes produites chaque année
Cette initiative a été annoncée peu après le Salon de l’agriculture 2019. Les surfaces de toit consacrées au projet s’élèvent à 14 000 m². Si le lancement officiel est programmé pour le printemps, les travaux sont déjà entamés. Une trentaine d’espèces devraient être cultivées, grâce au travail d’une vingtaine de maraîchers. Le projet se veut ambitieux : mille fruits et légumes sont attendus chaque jour en « haute saison », soit environ 200 tonnes par an. Le tout produit dans des conditions « favorables à la biodiversité » : les responsables de cette ferme visent un usage des pesticides de synthèse réduit au minimum, voire même nul si possible.
Des fruits et légumes pour le Sud-Ouest de Paris
L’idée est d’alimenter un bar-restaurant de 300 couverts, sur place, ainsi que différents points de vente, de restaurants collectifs ou commerciaux et hôtels du Sud-Ouest de Paris. Pour atteindre ces objectifs, le gestionnaire du Parc des exposition, Viparis, a choisi deux partenaires : Agripolis et Cultures en Ville. À terme, ces spécialistes de l’agriculture urbaine feront de cette ferme un lieu de pédagogie, ouvert aux visites du grand public.
D’un côté on parle d interdir l’emploi des produits phyto le long des zones habitées et de l’autre côté on parle de cultiver en pleine ville. Personnellement je trouve cela paradoxal.
On signe des accords Mercosur et Ceta, on laisse s’éteindre les elevages européens, mais on va cultiver des légumes en plein centre des villes parce que c’est plus local. J’ai personnellement bien des difficultés à trouver les cohérences dans toutes ces politiques.
D’un côté on parle d interdir l’emploi des produits phyto le long des zones habitées et de l’autre côté on parle de cultiver en pleine ville. Personnellement je trouve cela paradoxal.
On signe des accords Mercosur et Ceta, on laisse s’éteindre les elevages européens, mais on va cultiver des légumes en plein centre des villes parce que c’est plus local. J’ai personnellement bien des difficultés à trouver les cohérences dans toutes ces politiques.