Nouvel épisode dans la série des tests d’urine pour détecter la présence de glyphosate. Alors que la campagne glyphosate et des « pisseurs volontaires » affichaient des résultats positifs, plusieurs collectifs d’agriculteurs ont réagi en soumettant leurs propres urines. Dans leur cas, les résultats étaient négatifs. Depuis, cette différence de résultats, qui a beaucoup fait parler, a été expliqué : elle serait liée à la méthodologie utilisée. Ce qui n’empêche pas les tests de continuer. Un article du journal La Nouvelle République indique ainsi que 101 agriculteurs d’Indre, du Loiret, d’Eure-et-Loir et d’Indre-et-Loire ont soumis leurs urines aux deux méthodologies actuelles, la chromatographie et Elisa. Trois toxicologues ont été invités par les agriculteurs pour interpréter les résultats. Conclusion : seuls 2 % des agriculteurs testés présentent un taux supérieur ou égal à 1,1 ng/l, soit moins de 1 % de la dose journalière admissible. Un chiffre qui monte à plus de 80 % avec le test Elisa. Selon les représentants des FDSEA locales, cet écart s’expliquerait par la prise en compte, par Elisa, d’autres résidus présents dans les urines, qui restent néanmoins indéterminés… Le débat ne semble donc pas près de s’arrêter !