Le débat public sur la Pac, « ImPACtons ! », a repris. La première Assemblée citoyenne sur l’agriculture (ACA) a réuni 125 citoyens, du 25 au 27 septembre à Paris, tirés au sort pour élaborer un nouveau contrat social pour l’agriculture. Le document final comprend 17 leviers rassemblés en six objectifs : assurer une transition écologique vers une agriculture durable, respectueuse de l’environnement, de la biodiversité, du bien-être animal et contribuant à la lutte contre le changement climatique ; une juste rémunération et retraites des agriculteurs et permettre une meilleure répartition de la richesse ; une alimentation saine et de qualité accessible à tous au niveau local ; garantir une production efficace économiquement qui assure un revenu digne et valorisé par la société ; une souveraineté européenne en harmonisant les règles ; la prise de décision au niveau local et territorial qui structurent la production locale. « Ces six objectifs font consensus, précise Ilaria Casillo, vice-présidente de la CNDP et présidente du débat ImPACtons. Ils ont été choisis parmi 39 axes : nous avons retenus les plus fédérateurs. Les participants n’ont pas voulu hiérarchiser ces axes. »
Des propositions au-delà de l’environnement
Parmi les leviers identifiés, certains ont toutefois fait débat, à l’instar de l’échelle territoriale. « Pour certains, il ne fallait pas aller trop loin sur ce point pour ne pas dénaturer la dimension européenne de la Pac », explique Ilaria Casillo. L’environnement a tenu une part importante des attentes, notamment avec la volonté de renommer la Pac en Politique agricole environnementale commune ou PAEC. « Les citoyens ont aussi proposé des leviers sur la gouvernance ou la rémunération des agriculteurs, indique-t-elle. Cela m’a agréablement surprise. »
Des sujets complexes
Interrogés à l’issu des débats, certains citoyens ont reconnu la complexité du sujet. « L’objectif n’était pas d’en faire des experts : il pouvait le dimanche poser des questions à des personnalités compétentes, ajoute Ilaria Casillo. C’est une bonne chose que les citoyens se soient aperçus de la complexité du sujet. »
Le compte rendu sera remis dans deux mois au ministère de l’Agriculture qui a promis de prendre en considération ces propositions dans le plan stratégique national de mise en œuvre de la Politique agricole commune. Ilaria Casillo tempère : « Nous attendons toujours son retour sur les propositions de notre premier débat public, initié fin février au Salon de l’agriculture. »
Et oui ! comme le montrent nos sondages chez BVA , les français ne perçoivent pas la complexité de l’agriculture ! Par exemple à la question ” Avez-vous le sentiment de connaître les différents moyens de faire pousser, protéger, récolter des cultures ?” 65% des français répondent NON !
Avez-vous le sentiment de connaître les différents modes d’élevage ?
Et ils sont 58% à répondre NON à la question “Avez-vous le sentiment de connaître les différents modes d’élevage ?”
Et oui ! comme le montrent nos sondages chez BVA , les français ne perçoivent pas la complexité de l’agriculture ! Par exemple à la question ” Avez-vous le sentiment de connaître les différents moyens de faire pousser, protéger, récolter des cultures ?” 65% des français répondent NON !
Avez-vous le sentiment de connaître les différents modes d’élevage ?
Et ils sont 58% à répondre NON à la question “Avez-vous le sentiment de connaître les différents modes d’élevage ?”