« Le bilan de santé le plus complet jamais réalisé dans l’UE ». C’est en ces termes que le commissaire européen à l’environnement, Virginijus Sinkevičius parle du rapport de l’Agence européenne pour l’environnement (AEE), publié le 19 octobre. Le constat n’est pas très positif. « La majorité des espèces protégées dans l’UE ainsi que les habitats allant des prairies aux dunes dans toute l’Europe, sont confrontés à un avenir incertain, à moins que des mesures supplémentaires ne soient prises d’urgence pour remédier à la situation », affirme ainsi le document. Au niveau de l’UE, 81 % des habitats seraient dans un état de conservation mauvais ou médiocre.
Un déclin lié surtout à l’Homme
L’agriculture intensive, l’étalement urbain et les pratiques forestières non-durables sont les principales menaces pour la nature citées par le document. Le changement climatique, mais aussi l’abandon des terres agricoles, contribuant au déclin des habitats semi-naturels telles que les prairies, et des espèces qu’elles abritent, sont aussi mises en cause.
Des efforts insuffisants
Le document souligne par ailleurs la mauvaise, si ce n’est l’absence de mise en oeuvre des directives européennes sur ces enjeux. Le document note toutefois des améliorations, surtout à l’échelle régionale, notamment dans les sites Natura 2000. Un quart des espèces présentent un bon état de conservation au niveau de l’UE, soit une augmentation de 4 % par rapport à la période couverte par le précédent rapport. Mais ces efforts n’ont pas été suffisants pour atteindre les objectifs de la stratégie pour la biodiversité 2020. Ainsi, par rapport à la période du précédent rapport, la part des habitats dont l’état de conservation est mauvais a augmenté de 6 %. Les ambitions fixées par le Green Deal, et notamment la stratégie pour la biodiversité à horizon 2030 sont des opportunités à ne pas manquer pour les auteurs du rapport.
Rassembler des données solides
C’est dans ce contexte que la Commission européenne a annoncé, le 21 octobre, le lancement d’un centre de connaissances pour enrayer la perte de biodiversité et protéger les écosystèmes européens. Celui-ci centralisera toutes les connaissances scientifiques sur la restauration et la protection des écosystèmes naturels. Le centre mettra à disposition les savoirs les plus récents sur la biodiversité, dans le but de renforcer l’impact des politiques de l’UE. Il contribuera également à assurer le suivi de la stratégie de l’UE en faveur de la biodiversité à l’horizon 2030. « Seul ce qui est mesuré aboutit à des résultats concrets. Si nous voulons que la stratégie de l’UE en faveur de la biodiversité réussisse, nous devons relier toutes nos actions et pour cela, nous avons besoin de données solides, qu’il s’agisse de l’état des pollinisateurs, de l’impact environnemental des pesticides, de la valeur de la nature pour les entreprises ou de la dimension économique des solutions fondées sur la nature », assure Virginijus Sinkevičius.
Pour retrouver plus de biodiversité, les “grands” ( ?) experts ne suffiront jamais . Il faut un maximum d’acteurs sur le terrain…,mais notre politique agricole continue sur la voie de l’élimination des paysans .
Produire plus (?)…, avec moins d’acteurs !….,le contraire de ce qu’il faudrait faire !….., alors ,ne soyons pas surpris du résultat .
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Je voudrai planter des arbres sur une parcelle, comment monter un financement?
merci
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