La ville de Rungis a organisé, le 26 septembre, une visite institutionnelle dédiée à la découverte du projet de valorisation de l’espace agricole de la plaine de Montjean. Cette dernière s’étend sur les villes de Rungis (94), Wissous (91) et Fresnes (94), et représente près de 200 hectares. En ce qui concerne les 40 hectares de la ville de Rungis, le maire est déterminé, depuis son élection en 2020 : « Il est très important qu’on défende ces terres agricoles, afin qu’elles ne soient pas bétonnées », affirme-t-il. Ainsi, il a empêché la construction de 450 logements, sur les 700 initialement prévus. En cours d’édification, les 250 logements maintenus seront intégrés dans un agroquartier, dont l’aménagement se fait conjointement avec l’Agence des espaces verts (AEV) de la Région Île-de-France et Grand Paris Aménagement.
Une dizaine de maraîchers attendus
Lors de cette journée, Bruno Marcillaud a tenu à rappeler l’intérêt de ces aménagements pour les riverains. Alors qu’elle était auparavant cultivée par des céréaliers et donc impénétrable, « la plaine permet aujourd’hui aux habitants de s’y promener, à pied ou à vélo, et de leur apporter des produits locaux », explique-t-il. Pour l’instant, une agricultrice en permaculture et un maraîcher sont installés sur des terrains qui appartiennent respectivement à la ville et à l’AEV. À terme, le maire vise l’installation d’une dizaine de maraîchers, la construction d’un pollinarium, ainsi qu’une activité de vente de bois frais. « Nous prévoyons une diversification des activités, car les maraîchers sont difficiles à trouver », explique le maire. Une conversion au bio est prévue pour les agriculteurs concernés. Par ailleurs, en partenariat avec l’entreprise gestionnaire du Marché d’intérêt national (la Semmaris), la ville a également prévu l’organisation d’une filière maraîchère, dont les légumes seraient produits sur la plaine et vendus sur le marché.
L’agroquartier, prévu pour 2024
Si ces projets agricoles se concrétisent aujourd’hui, la lutte contre la bétonisation sur la plaine n’était pourtant pas gagnée il y a un an. « C’était le message fort de ma campagne électorale, ça a pris du temps et beaucoup de négociations, mais on l’a fait », explique fièrement Bruno Marcillaud. Les terres de la plaine de Montjean, qui resteront vertes du côté de Rungis au moins, appartiennent à l’AEV pour la plupart. Cette dernière travaille encore à l’acquisition des parcelles d’une quinzaine de propriétaires privés. Sur les 2,5 hectares dont la bétonisation n’a pas pu être empêchée, l’appellation d’« agroquartier » impose des normes drastiques vis-à-vis de l’environnement. « On a au moins réussi à sauver ça », se rassure Bruno Marcillaud. La fin des travaux est prévue pour début 2024.
Trés bonne idée pour préserver ce cadre vert de la ville de Rungis.
Il serait même intéressant d’y créer un lac artificiel et y planter des arbres pour des ballades dans la nature.
Cela éliminerait définitivement le projet de bétonner cet endroit naturel qui nous est chère.
On pourrait également créer des allée piétonne dans les allées de la pépinières pour profiter de ce privilège naturel.
Bonne journée
Trés bonne idée pour préserver ce cadre vert de la ville de Rungis.
Il serait même intéressant d’y créer un lac artificiel et y planter des arbres pour des ballades dans la nature.
Cela éliminerait définitivement le projet de bétonner cet endroit naturel qui nous est chère.
On pourrait également créer des allée piétonne dans les allées de la pépinières pour profiter de ce privilège naturel.
Bonne journée