Steak végétal, lait d’amande, nuggets de soja… Ces dénominations ne pourront désormais plus être utilisées. Un décret, publié le 30 juin au Journal officiel, encadre désormais « l’utilisation de dénominations désignant des produits d’origine animale et les denrées alimentaires en contenant pour décrire, commercialiser ou promouvoir des denrées incorporant des protéines végétales ». Concrètement, le texte indique qu’il ne sera plus possible « d’utiliser la terminologie propre aux secteurs traditionnellement associés à la viande et au poisson pour désigner des produits n’appartenant pas au règne animal et qui, par essence, ne sont pas comparables ». Des teneurs maximales en protéines végétales dans des préparations majoritairement à base de denrées d’origine animale ont été fixées, pour que ces dernières puissent garder leur appellation.
Ces dispositions s’appliqueront à partir du 1er octobre 2022, uniquement aux denrées alimentaires fabriquées en France. Un point qui chagrine de nombreux représentants du secteur agricole, autrement satisfaits de cette évolution réglementaire. Les denrées fabriquées ou étiquetées avant cette échéance et qui sont conformes à la réglementation en vigueur à cette date peuvent être commercialisées jusqu’à épuisement des stocks, et au plus tard jusqu’au 31 décembre 2023.