Le Conseil national de l’alimentation, CNA, est une instance consultative dont les avis sont adressés à différents ministères, en particulier ceux de l’Agriculture, de la Santé ou de la Transition écologique. Le 19 octobre, ses membres ont adopté un texte par 35 voix pour, 0 contre et 11 abstentions. Son intitulé : « Prévenir et lutter contre la précarité alimentaire ». Parmi les 70 recommandations listées, l’une d’entre elle concerne l’expérimentation d’une sécurité sociale de l’alimentation. Autrement dit, créer un système « institutionnel, collectif, de droit commun, national et universel » qui permette de garantir une alimentation favorable à la santé de tous et toutes, en qualité et en quantité suffisantes et durables. Elle aurait vocation à progressivement remplacer l’aide alimentaire dans son format actuel, tout en participant à la transformation de la production agricole. Un vaste projet, dont le document détaille les atouts et limites (à la page 41).
Cette recommandation est considérée comme « urgente » par le CNA, qui se donne moins de deux ans pour la diffuser auprès des ministères concernés et échanger avec eux sur la possibilité de la concrétiser. Les avis du CNA étant consultatifs, le Gouvernement peut choisir de donner suite, ou non.