Lors du plan de relance de 2020, 1,2 milliard d’euros ont été investis par l’Etat dans les secteurs de la transition agricole et de l’alimentation. Cette enveloppe a pour but de permettre à la France d’atteindre la souveraineté alimentaire, et de progresser vers une agriculture durable. Encore faut-il avoir les bras pour le faire ! En effet, la moitié des chefs d’exploitation devrait partir à la retraite d’ici à dix ans. C’est pourquoi le ministère a lancé, le 1er juillet 2021, une campagne de communication sur les métiers de l’agriculture, de l’agroalimentaire, du paysage, de la forêt, de l’aquaculture et de la pêche, afin « d’informer et de former la jeunesse aux métiers du Vivant ».
Le ministère lutte contre les idées reçues
Le secteur de l’agriculture et de l’agroalimentaire est un secteur qui recrute : 200 000 postes sont à pourvoir dans les dix prochaines années en agriculture et 60 000 postes en agroalimentaire. Pour attirer les jeunes vers ces métiers, la campagne lutte contre les idées reçues : les « métiers du vivant » peuvent être diplômés d’un bac+5 et ils ne s’héritent pas forcément de familles en familles, par exemple.
Toucher les plus jeunes
Pour renforcer sa communication, le ministère de l’agriculture a fait appel à des « agri influenceurs ». Ces derniers partageront notamment leur quotidien via les réseaux sociaux. Ils seront amenés à recevoir des influenceurs « stars » plus connus, ainsi que des collégiens. Des vidéos de leurs rencontres seront publiées sur YouTube, dans le but de « toucher les plus jeunes et susciter un engouement pour les métiers représentés ».
Une plateforme sur les « métiers du Vivant »
La campagne concerne aussi la TV, la presse, les dispositifs d’affichage, et également les réseaux sociaux, dont ceux adressées au jeune public (TikTok et SnapChat). En complément, la plateforme « entrepreneursduvivant.gouv.fr » permet aux potentiels intéressés de se renseigner sur les métiers du secteur.
Bonjour, vous croyez qu’un bac + 5 va aller “au cul des vaches ” 7 jours sur 7 et 2 fois par jour ! pour 1 500 ou 1 800 € / mois ! ou en maraichage 6 jours / semaine planter, repiquer, semer, désherber à la main ( ben oui paracerque on ne doit plus utiliser d’herbicides). On voit que nous ne connaissez pas le terrain (fonctionnaires, journalistes, écolos, bobos parisiens et bien d’autres).