“Il nous faut supprimer les contaminations à la source et raisonner la consommation globale”, a affirmé Denis Onfroy, président de la Fédération nationale de lutte contre les organismes nuisibles (FNLON)(1), lors du colloque “Qualité des eaux et Environnement”, le 8 juin à Toulouse. Deux problématiques étaient à l’ordre du jour : la gestion des prélèvements de la ressource en eau et sa qualité globale, et l’impact des produits phytosanitaires sur la qualité de l’eau. L’économie des apports d’eau passera par la mise en place de compteurs chez les usagers, d’automatismes chez les agriculteurs (réduction et optimisation des quantité d’eau apportées, éviter le gaspillage) et de diffusion d’avertissements irrigation (régulation de l’irrigation). La gestion de la qualité de l’eau passera par une lutte raisonnée : définition de seuil de nuisibilité, réduction des doses apportées, choix de produits plus respectueux de l’environnement. Ce colloque s’inscrit dans la préparation de la nouvelle loi sur l’eau qui fixe, à horizon 2015, d’atteindre le “bon état” de la ressource en eau et des milieux aquatiques.
(1) En protection des plantes, un organisme nuisible est un organisme vivant qui a des effets néfastes sur les cultures (animaux, champignon, bactérie et virus)