Il faudra obtenir, d’ici à 2050, un milliard de tonnes de céréales de plus par an pour nourrir la planète, mais il faudra le faire alors que la base des ressources en eau et en terre est en régression dans plusieurs régions du monde et que l’environnement est de plus en plus menacé par le réchauffement mondial et le changement climatique. Tel est le défi lancé par Jacques Diouf, directeur de la FAO. L’Organisation souhaite jouer un rôle fondamental pour l’avènement d’une telle révolution verte. Selon Jacques Diouf, celle-ci doit davantage être axée sur l’utilisation sage et plus efficace des ressources naturelles disponibles plutôt que sur l’introduction de nouvelles variétés plus performantes de blé ou de riz.