Le machinisme apporte une contribution directe à la protection de l’environnement, par l’agriculture de précision, les nouvelles techniques de semis, ou les nouveaux moteurs moins polluants et les pulvérisateurs plus propres, c’est ce qu’a montré le colloque organisé par Farre au Sima le 5 mars. “Le semis sans labour permet par exemple de réduire par deux la consommation de carburant tout en stockant plus de carbone dans le sol”, explique Jérôme Labreuche d’Arvalis. D’une manière générale, de nouvelles techniques et comportements agronomiques, donc de nouvelles machines sont à inventer dans chaque région. “Il reste toutefois un challenge à relever, pointe Frédéric Viguier du Cemagref. Comme créer des métiers, en particulier dans le conseil en agro-équipement favorable à l’écologie.”