On observe l’apparition de nouvelles tendances sur le secteur : le “tout prêt” (pots de fleurs déjà fleuries, gazon vendu en rouleau…) connaît un véritable succès car il a l’avantage d’offrir ses résultats immédiats. Le marché des semis régresse au profit des plants et des bulbes, alors que celui de la décoration et de l’aménagement des jardins est en pleine expansion. L’écologie et la préservation de la nature sont devenues une préoccupation des jardiniers amateurs. Enfin, il n’est plus rare de voir les balcons ou rebords de fenêtres des habitants des grandes villes abriter fleurs, arbustes mais aussi plantes aromatiques, tomates ou poivrons. La preuve que le jardinage n’est pas réservé aux habitants des campagnes.
Le jardinage a le vent en poupe
En 2005, les Français ont dépensé 5,87 milliards d’euros pour aménager leurs jardins. Depuis une dizaine d’année, l’augmentation du nombre de jardineries (2 000 aujourd’hui contre 700 il y a dix ans) est une preuve de la santé florissante du marché du jardinage. L’augmentation de temps libre due aux 35 heures et la multiplication des résidences individuelles ont largement contribué à l’enthousiasme des Français pour cette activité. Même si la dépendance aux aléas climatiques du printemps – 56 % des ventes sont concentrées entre les mois de mars et début juillet et notamment les week-ends – a causé un léger tassement des ventes depuis deux ans.