Le ministre a également affirmé qu’un arrêté national paraîtra d’ici à la fin de l’année 2007. Au cours de ce colloque organisé par l’AFPP, Association française de protection des plantes, l’accent a été mis sur les préjudices considérables de la maladie : les arbres atteints sont condamnés en deux à trois ans et doivent être détruits pour éviter la transmission du champignon. « A ce jour, seules les mesures de prophylaxie et de substitution des arbres sensibles par des plants résistants sont susceptibles de limiter la progression de la maladie », soulignent les spécialistes. La récente mise sur le marché de la variété résistante « Vallis Clausa » prend un relief particulier. Issue des recherches entamées dès 1989 par l’Inra, Institut national de la recherche agronomique, cette variété devrait permettre de conserver le platane dans les zones infestées.
A noter que depuis plusieurs dizaines d’années, les platanes sont victimes de ce champignon. La détection en 2006 d’un premier foyer sur le Canal du Midi, classé Patrimoine mondial de l’humanité de l’Unesco, a accéléré la prise de conscience de la portée de cette maladie.
La lutte s’organise contre le chancre coloré
Un champignon s’attaque aux platanes et progresse sur notre territoire : le chancre coloré. Seule la prévention permet de lutter. Le ministère de l’Agriculture vient d’annoncer l’organisation nationale de la lutte.
La mise en œuvre d’une coordination de la lutte contre le chancre coloré du platane (Ceratocystis platani) à l’échelle du territoire a été annoncée par Michel Barnier au cours d’un colloque national d’information et de sensibilisation qui s’est tenu le 11 octobre à Toulouse.