Les surfaces artificielles ont augmenté de 17,2 % dans les espaces ruraux en France, entre 1992 et 2003. Tel est le résultat d’une étude de l’Insee publiée en juin. Ce phénomène est dû principalement aux surfaces occupées par l’habitat individuel, en hausse de 30 % en 10 ans dans les zones rurales. Une part croissante des terres agricoles et naturelles se transforme donc en espaces artificiels (bâtis, jardins d’agrément, routes…). Un phénomène particulièrement intense dans les couronnes péri-urbaines…