Les États doivent adopter un protocole sur la biodiversité, a affirmé, à Nagoya le 11 octobre Achim Steiner, directeur exécutif du PNUE, à l’occasion de l’ouverture de la conférence de l’ONU sur la biodiversité. Il a encourgaé les gouvernements à adopter le protocole additionnel sur la responsabilité et la réparation des dommages causés à la biodiversité. Ce texte doit compléter le protocole dit de Cartagena, sur la prévention des risques biotechnologiques relatifs à la Convention sur la diversité biologique (CDB).
L’ONU rappelle que le protocole de Cartagena « a pour objectif d’assurer une utilisation sécurisée des organismes vivants modifiés, qui pourraient avoir des effets néfastes sur la santé humaine et sur la conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique. Adopté à Montréal en 2000, le Protocole est entré en vigueur le 11 septembre 2003. »