Potentiel qui bute cependant sur plusieurs freins, le principal étant économique, puisque leur coût est supérieur de 50 % aux produits pétrochimiques. Fort de ces constats, le Club Bio-plastiques, créé au printemps 2007 a organisé une rencontre, les 21 et 22 novembre, et avancé une série de propositions. Le passage à une phase industrielle de production (300 000 t en 2006, contre 500 t en 1990) ouvre des possibilités de réduction de coût qui méritent d’être confirmées. La demande, à 60 % européenne, porte en 2006 sur 120 000 t. Le seuil de rentabilité se situerait à 10 % du marché couvert par les bio-plastiques. La recherche, active, devrait aussi permettre de réduire les coûts. Une gestion optimisée des déchets passe par la promotion du compostage, et au passage l’éducation et l’information des consommateurs. Les professionnels rassemblés dans le Club Bio-plastiques proposent la création d’un label intégrant une approche multicritère qui combinerait origine végétale et analyse de l’impact environnemental.
Accompagner le développement des bio-plastiques
Leur intérêt n’est pas à démontrer : les bio-plastiques servent d’alternative aux produits pétrochimiques, limitent l’effet de serre, sont renouvelables et totalement biodégradables. Ils disposent aussi d’un potentiel de développement considérable.