Agri-Éthique : le pacte soutient l’emploi

Un prix de la tonne de blé fixé pour trois ans. C’est la solution que propose Agri-Éthique pour garantir le revenu des agriculteurs et faciliter ainsi leur visibilité et leurs investissements. C’est pour exposer leur action sur la filière « blé, farine, pain, brioche » que Pauline Garcion et Ludovic Brindejonc tenaient leur stand aux journées techniques des industries céréalières, les 9 et 10 novembre à Paris. Les négociations sont en cours pour développer les filières lait, beurre et œuf.

Pauline Garcion (à gauche) et Adeline Cubizolles (à droite) sont venues aux journées techniques des industries céréalières présenter le pacte Agri-Éthique.

Une charte pour garantir aux partenaires et consommateurs le bien-fondé du pacte

Créé en 2013 comme filiale de la Cavac, un groupe coopératif agricole vendéen, Agri-Éthique propose à l’agriculteur, à l’organisme-stockeur, au meunier et jusqu’au boulanger de contractualiser pour un volume de blé déterminé. Depuis mai 2016, tous ces partenaires sont signataires d’une charte d’engagement certifiée par l’organisme de contrôle indépendant Certipaq. « Les principes de cette charte permettent de s’assurer que chaque partenaire respecte les valeurs et les engagements de notre pacte solidaire », explique Ludovic Brindejonc. Et lui confère ainsi plus de crédibilité.

6500 emplois soutenus par Agri-Éthique

Le pacte promet par ailleurs de préserver l’emploi local. « La dizaine de coopératives et la quinzaine de meuneries partenaires permettent d’assurer la commercialisation et la transformation du blé à une échelle régionale », assure Pauline Garcion. Depuis le 15 septembre 2016, jour de publication d’une étude menée par le cabinet indépendant Évéa, des chiffres viennent appuyer ses propos : Agri-Éthique soutient plus de 6500 emplois sur le territoire. 5954 d’entre eux sont des emplois directs générés par les partenaires. Les 603 restants sont des emplois indirects productifs (générés par les fournisseurs des partenaires) et distributifs (générés par les dépenses des ménages des fournisseurs et des partenaires).