Agro-écologie : Stéphane le Foll veut créer un label

28 juin 2016 - La rédaction 
A l'occasion de « La nuit de l'agro-écologie » organisée le 23 juin, Stéphane le Foll annonce qu'un label pour l'agro-écologie pourrait voir le jour. Il estime que ce modèle de production agricole pourrait mener à la disparition des normes qui pèsent sur les agriculteurs.

 class=
A l’occasion de la nuit de l’agro-écologie qui a eu lieu le 23 juin, Stéphane Le Foll a affirmé sa confiance en l’agriculture à répondre aux grands enjeux de demain.

Née du mouvement nuit debout, l'idée d'organiser un débat citoyen autour de l'agriculture a fait son chemin. Bilan pour « La nuit de l'agro-écologie » : 115 événements organisés dans toute la France le 23 juin au soir.  Au ministère de l'Agriculture, Stéphane le Foll a profité de la soirée pour faire le point sur les travaux en cours.

Un label pour l'agro-écologie
La mise en place d'une « certification ou d'un label » concernant l'agro-écologie est en cours, a déclaré le ministre. A l'image des labels de qualité tels que l'AOC ou l'IGP par exemple, l'objectif est de permettre aux citoyens de valoriser les pratiques agricoles qui ont une influence positive sur l'environnement ou le territoire. Cette reconnaissance officielle permettrait aux agriculteurs engagés pour l'agro-écologie d'être mieux rémunérés.

Faire tomber les normes environnementales
 « Il faut faire tomber les normes qui pèsent sur les agriculteurs » a-t-il déclaré. Créées en réponse au modèle agricole d'après-guerre, elles ne sont plus nécessaires si l'agriculture est capable de certifier que ses nouveaux modèles de production répondent aux enjeux environnementaux.

Le ministre explique que la Direction générale de la performance économique et environnementale des entreprises, DGPE, travaille à la création de nouveaux critères objectifs sur les grands enjeux de l'agro-écologie. Ils concernent notamment  la couverture des sols, la gestion de la matière organique, et à terme la biodiversité des sols. L'objectif est de considérer les pratiques agricoles sur les objectifs et les résultats, et non pas uniquement sur les moyens, comme c'est le cas aujourd'hui. « Les choses bougent, mais les processus sont compliqués et prennent du temps », affirme-t-il.

Laisser un commentaire

Recevoir la newsletter

Restez informé en vous abonnant gratuitement à la newsletter