Selon la FAO, le facteur le plus important influant sur la diversité des animaux de ferme est la mondialisation des marchés du bétail : la demande en rapide expansion de produits de l’élevage est satisfaite, pour l’essentiel, par des systèmes de production intensifs, basés sur quelques espèces et races d’animaux à haut niveau d’intrants et de rendement. Par exemple, un nombre très limité de races commerciales garantit plus d’un tiers de l’offre mondiale de porc et, selon certaines estimations, les races bovines laitières à rendement élevé, ou leurs croisements, représentent les deux tiers de l’offre mondiale de lait.
Face à ce constat, l’organisation coordonne la mise au point d’une stratégie mondiale pour la gestion des ressources génétiques des animaux d’élevage en vue de leur utilisation durable et de leur conservation. Le rapport et le projet de stratégie mondiale seront présentés à la première Conférence technique internationale sur les ressources zoogénétiques à Interlaken, en Suisse, en septembre 2007.
Alerte à la biodiversité des animaux de ferme
L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) va publier en 2007 son premier rapport sur “l’État des ressources zoogénétiques mondiales”. Il montre que sur les plus de 7 600 races de bétail, 190 ont disparu au cours des quinze dernières années et 1 500 autres sont considérées comme à risque d’extinction. En particulier, soixante races de bovins, caprins, porcins, chevaux et volailles ont disparu au cours des cinq dernières années, au rythme moyen d’une race par mois.