Allier conventionnel et biologique pour plus de sécurité

8 mars 2016 - La rédaction 
Deux fermes : l'une en agriculture conventionnelle et l'autre en biologique. Depuis six ans, Nicolas Porcherot est à la tête de deux exploitations céréalières, ce qui lui apporte plus de sécurité financière.

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Nicolas Porcherot est à la tête de deux exploitations : l'une biologique et l'autre conventionnelle

Nicolas Porcherot est céréalier à Poiseul-la-Ville, en Bourgogne. Six ans après avoir repris l'exploitation familiale en 2004, il décide de convertir 70 hectares en bio. Rotation plus longue des cultures, intégration de légumineuses, culture de sarrasin (espèce très mellifère)… Associer deux exploitations lui permet d'expérimenter des pratiques variées en agriculture biologique tout en étant financièrement plus à l'abri. « Si une année, l'une des exploitations décroche par rapport à l'autre, cela permet d'équilibrer », explique-t-il.

En agriculture biologique, les rendements sont plus faibles : dans une des parcelles de blé, il espère des rendements de 60 quintaux par hectare, contre 20 quintaux par hectare en bio. Il évoque également le fait qu'il existe peu de solutions pour lutter contre les maladies et les mauvaises herbes. Pour ces raisons, il a décidé de ne convertir qu'une partie de ses parcelles.

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