Pour les arômes, le règlement prévoit une liste des substances qui auront satisfait à ces critères, mais aussi une liste de produits interdits ainsi que des teneurs maximales pour certaines substances particulières. Les députés considèrent que les arômes ne doivent être utilisés qu’en cas de nécessité technologique, quand le but recherché est impossible à atteindre avec des épices. Ils demandent que soit examinée l’influence des arômes sur les groupes vulnérables et en particulier sur les préférences alimentaires des enfants.
Les parlementaires ont aussi considérablement renforcé les règles d’étiquetage. Les arômes et les enzymes produits à partir d’OGM, comme les additifs, doivent être mentionnés comme tels. Un arôme ne devrait être réputé “naturel” que si 95 % de l’élément aromatisant est d’origine naturelle.
Arômes et enzymes sous contrôle
L'industrie alimentaire utilise beaucoup d'arômes naturels et artificiels : pas moins de 2 600 sont répertoriés ! De plus en plus d'enzymes entrent également dans la fabrication des denrées que nous consommons. Deux nouveaux règlements européens, approuvés le 8 mai par la Commission de l'environnement et de la sécurité alimentaire du Parlement européen, visent à améliorer la sécurité d'utilisation de ces substances.
Arômes et enzymes feront l’objet de règles définissant leurs conditions d’utilisation et une liste positive de substances autorisées sera établie. Ces substances feront toutes l’objet d’une procédure d’évaluation par l’Autorité européenne de la sécurité alimentaire pour vérifier qu’elles ne posent pas de problèmes de santé et qu’elles n’induisent pas le consommateur en erreur. Les députés souhaitent rendre les conditions d’utilisation plus strictes et considèrent que l’utilisation d’enzymes et d’aromatisants doit aussi apporter un avantage au consommateur. Ils introduisent, dans les deux cas, le principe de précaution comme règle de conduite.