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L’Auvergne est devenue la quatrième région française en termes de développement de l’agriculture biologique, selon le bilan récemment publié par Auvergne biologique. L’association relève que les surfaces sont en hausse de 22,3 % et le nombre d’exploitations de 28,4 % entre 2008 et 2009. En 2009, l’Auvergne comptait 674 exploitations biologiques équivalant à environ 33 000 hectares, dont plus de 80 % sont des surfaces fourragères. Tous les types de cultures (céréales, oléo-protéagineux, fruits, légumes, plantes aromatiques et médicinales, vigne) et de productions animales, avec une prédominance de l’élevage bovin biologique, sont également en croissance.
Le développement de l’agriculture biologique constitue un axe d’intervention essentiel dans la politique agricole du Conseil régional. René Souchon, président de la Région, annonce « l’objectif d’atteindre 1 000 exploitations biologiques auvergnates d’ici à 2014 ». Au-delà des aides directes accordées aux agriculteurs en conversion bio, la région Auvergne accompagne toute la filière. Ceci a notamment permis une augmentation en deux ans de plus de 160 % des repas entièrement bio servis dans les lycées auvergnats, une amélioration de l’accès localement aux produits biologiques régionaux, le développement de la recherche scientifique…
Avec une trentaine de projets de conversion d’exploitations en agriculture biologique en 2008, puis 150 en 2009 et près de 200 en 2010, la dynamique bio en Auvergne semble sur de bonnes voies.
Le développement de l’agriculture biologique constitue un axe d’intervention essentiel dans la politique agricole du Conseil régional. René Souchon, président de la Région, annonce « l’objectif d’atteindre 1 000 exploitations biologiques auvergnates d’ici à 2014 ». Au-delà des aides directes accordées aux agriculteurs en conversion bio, la région Auvergne accompagne toute la filière. Ceci a notamment permis une augmentation en deux ans de plus de 160 % des repas entièrement bio servis dans les lycées auvergnats, une amélioration de l’accès localement aux produits biologiques régionaux, le développement de la recherche scientifique…
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Le lait bio à nouveau collecté dans les Combrailles
La société Biolait (groupement national de producteurs de lait bio) vient de relancer la collecte de lait biologique dans les Combrailles, interrompue depuis sept ans. Depuis 2003, les producteurs de lait biologique installés aux confins de la Creuse, de l’Allier et du Puy-de-Dôme n’avaient plus de collecteur. La société Biolait, située en Loire-Atlantique, mais très active en Haute-Loire, dans le Cantal et l’Allier, propose ainsi une issue pour la dizaine d’éleveurs qui avaient malgré tout poursuivi dans cette voie.
Une démarche qui devrait prendre de l’ampleur sur ce territoire, l’Auvergne étant la sixième région française en termes de cheptel bovin laitier. Pénalisée par des difficultés de collecte et de valorisation dans les circuits bio, la production laitière était en baisse depuis 2005. Face à la demande croissante de lait bio, la tendance s’inverse progressivement : l’Auvergne compte aujourd’hui un grand nombre de projets de conversions, environ 50 au total en 2 ans.
La société Biolait (groupement national de producteurs de lait bio) vient de relancer la collecte de lait biologique dans les Combrailles, interrompue depuis sept ans. Depuis 2003, les producteurs de lait biologique installés aux confins de la Creuse, de l’Allier et du Puy-de-Dôme n’avaient plus de collecteur. La société Biolait, située en Loire-Atlantique, mais très active en Haute-Loire, dans le Cantal et l’Allier, propose ainsi une issue pour la dizaine d’éleveurs qui avaient malgré tout poursuivi dans cette voie.
Une démarche qui devrait prendre de l’ampleur sur ce territoire, l’Auvergne étant la sixième région française en termes de cheptel bovin laitier. Pénalisée par des difficultés de collecte et de valorisation dans les circuits bio, la production laitière était en baisse depuis 2005. Face à la demande croissante de lait bio, la tendance s’inverse progressivement : l’Auvergne compte aujourd’hui un grand nombre de projets de conversions, environ 50 au total en 2 ans.
