Avec la mise en service de cet équipement, la Ville de Besançon explore une nouvelle piste dans sa politique de maîtrise de l’énergie. En effet, après avoir privilégié les énergies propres, GNV (gaz naturel de ville) et électricité, pour son réseau de bus urbain et son parc de véhicules, la municipalité a installé, en 2004, des capteurs photovoltaïques pour produire de l’électricité solaire destinée à alimenter une cinquantaine de véhicules électriques de son parc. Elle a, en 2005, élaboré un plan de déplacements d’entreprise (PDE) pour inciter ses 2 500 employés municipaux à emprunter les transports en commun grâce à une réduction de 40 % sur le ticket. Enfin, Besançon est le siège du réseau européen Energie-Cités, un réseau qui regroupe 200 villes européennes qui travaillent ensemble sur le transfert de savoir-faire pour améliorer leur efficacité énergétique.
Besançon va plus loin dans la maîtrise de l’énergie
Le 13 octobre, une des plus grosses chaufferies bois de France a été inaugurée à Besançon (Doubs) en présence de Michèle Pappalardo, présidente de l’Ademe. Réalisée par la ville de Besançon, financée en grande partie par l’Etat, l’Ademe, la région Franche-Comté et le département du Doubs, cette chaufferie couvrira 18 % des besoins de chaleur d’un quartier de l’agglomération, soit l’équivalent de 2 500 logements. La chaufferie automatique au bois de 6 MW économisera chaque année près de 3 300 tonnes de fioul lourd et évitera ainsi le rejet de plus de 10 000 tonnes de CO2. Elle consommera annuellement 10 000 tonnes de plaquettes issues des forêts régionales.