Bien-être animal : entre éthique et coût économique

5 juillet 2006 - La rédaction 

Les ministres européens n’ont pas la même notion du bien-être pour un animal. Les débats qu’ils ont menés le 19 juin sur la future législation européenne sur ce sujet le prouvent. Pour certains, s’il ne faut pas négliger ce bien-être, il faut veiller à un juste équilibre, que l’éthique ne menace pas la compétitivité de l’agriculture européenne. Dominique Bussereau, ministre français de l’Agriculture, reconnaît que tout le monde est pour le bien-être, “mais, souligne-t-il, il ne faut pas rajouter des mesures qui menaceraient des filières fragilisées telle celle de la volaille”.
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Des pays comme la Suède, le Danemark, l’Autriche, le Luxembourg ou la Belgique, grands défenseurs des animaux, mettent en avant les aspects éthiques et les conditions d’élevage et soutiennent le programme de la Commission notamment celui concernant les volailles (éclairage, ventilation, soins,…).

La France, qui a déjà fait évoluer un certain nombre de normes, déplore qu’une étude d’impact économique n’ait pas été diligentée avant d’adopter toutes ces mesures.

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