« Nous avons fait du bio une espèce de Graal. Or, nous voyons depuis deux ans des critiques », explique Eric Birlouez, sociologue de l’alimentation lors de la table de ronde sur l’agriculture biologique organisée par Mas Seeds le 8 septembre. Parmi les reproches figurent le prix trop élevé, la présence de traitement contre les bioagresseurs, et le doute sur le fait que c’est du « vrai bio ». « L’agriculture biologique n’échappe pas au climat de suspicion généralisé, explique Eric Birlouez. De plus, elle ne répond pas à toutes les attentes comme l’éthique et le social. »
Le bio n’est plus synonyme de local
Autre critique : l’importation. « Un tiers du bio est importé, notamment dans les grandes et moyennes surfaces qui représentent 55 % des achats produits biologiques, ajoute-t-il. Le bio n’est plus synonyme de produit de saison et local. »
Quoiqu’il en soit, l’image reste toutefois très bonne, avec un marché qui affiche une croissance à deux chiffres. «Pendant le confinement, les ventes de produits issus de l’agriculture biologique ont enregistré une hausse de 20 % », ajoute-t-il. Une augmentation qui s’explique en partie par l’emballage dont sont souvent entourés ces produits. « Cela a rassuré les consommateurs », reconnaît le sociologue.
Certes, le bio “général” ,aujourd’hui, mérite critiques ,mais essayons de balayer chacun devant notre porte .
Pour moi ,ancien praticien ,ces questions ne se posaient guère car ,si nous faisions du bio ,c’était , d’abord par conviction …..,et c’est bien cela qui a permis à la bio de conquérir la confiance .
Aujourd’hui, pas mal de nouveaux “entrants” se limitent à l’environnement et la rentabilité .Trés bien car personne ( à ma connaissance )ne vit que d’amour et d’eau fraiche …..,mais n’oublions jamais que ” technique sans éthique n’est que ruine de l’homme ” .
La critique est indispensable partout à condition qu’elle ouvre vers une meilleure construction, pour tous .( détruire sans construire ne peut pas être acceptable ) .
Certes, le bio “général” ,aujourd’hui, mérite critiques ,mais essayons de balayer chacun devant notre porte .
Pour moi ,ancien praticien ,ces questions ne se posaient guère car ,si nous faisions du bio ,c’était , d’abord par conviction …..,et c’est bien cela qui a permis à la bio de conquérir la confiance .
Aujourd’hui, pas mal de nouveaux “entrants” se limitent à l’environnement et la rentabilité .Trés bien car personne ( à ma connaissance )ne vit que d’amour et d’eau fraiche …..,mais n’oublions jamais que ” technique sans éthique n’est que ruine de l’homme ” .
La critique est indispensable partout à condition qu’elle ouvre vers une meilleure construction, pour tous .( détruire sans construire ne peut pas être acceptable ) .
L’image du bio est aussi en train d’être modifiée en profondeur avec l’industrialisation croissante de la production: multiplication des références de produits transformés commercialisés par les grandes surfaces. De plus les produits bio sont en train de perdre leur position de monopole sur le thème de l’absence de résidus de produits chimiques et la protection de l’environnement avec la mise en oeuvre de la norme HVE.
L’image du bio est aussi en train d’être modifiée en profondeur avec l’industrialisation croissante de la production: multiplication des références de produits transformés commercialisés par les grandes surfaces. De plus les produits bio sont en train de perdre leur position de monopole sur le thème de l’absence de résidus de produits chimiques et la protection de l’environnement avec la mise en oeuvre de la norme HVE.