Dans la perspective des objectifs fixés par l’Europe, la France devrait cultiver, en 2010, 2,5 millions d’hectares d’oléagineux pour répondre à la fois aux besoins en huiles végétales des secteurs alimentaires, énergétiques, de la chimie du végétal et de l’exportation. Or, le réservoir français d’hectares disponibles pour les oléagineux est estimé entre 3 et 3,6 millions d’hectares, et ce sans contrainte agronomique grâce au rôle bénéfique du colza et du tournesol dans les rotations culturales : un oléagineux tous les quatre ans est recommandé sur une même parcelle.
A l’échelle européenne, le secteur de l’alimentaire sera également préservé grâce à l’entrée dans l’UE des pays de l’Est à forte dominante agricole, qui doit garantir un accroissement de la production d’oléagineux supérieur à la consommation en huiles. Pour exemple, l’UE des 27 pourrait disposer à l’orée 2015 de 13 millions d’hectares de colza et de tournesol contre 10 millions aujourd’hui. La Russie, l’Ukraine et la Turquie disposent à eux seuls d’un potentiel pouvant atteindre plus de 14 millions d’hectares dédiés à ces mêmes cultures. De plus, ces terres des pays de l’Est, aujourd’hui faiblement exploitées, devraient considérablement augmenter leur rendement grâce à l’arrivée des méthodes agricoles modernes et ainsi atteindre le niveau de l’UE des 15. Enfin, ces «réservoirs » européens n’évoluent pas au détriment des forêts puisqu’en ce qui concerne la France et l’Europe, compte tenu des règles de la Pac et du fait que les biocarburants sont produits sur des terres arables, il n’y a pas de déforestation.
A l’échelle européenne, le secteur de l’alimentaire sera également préservé grâce à l’entrée dans l’UE des pays de l’Est à forte dominante agricole, qui doit garantir un accroissement de la production d’oléagineux supérieur à la consommation en huiles. Pour exemple, l’UE des 27 pourrait disposer à l’orée 2015 de 13 millions d’hectares de colza et de tournesol contre 10 millions aujourd’hui. La Russie, l’Ukraine et la Turquie disposent à eux seuls d’un potentiel pouvant atteindre plus de 14 millions d’hectares dédiés à ces mêmes cultures. De plus, ces terres des pays de l’Est, aujourd’hui faiblement exploitées, devraient considérablement augmenter leur rendement grâce à l’arrivée des méthodes agricoles modernes et ainsi atteindre le niveau de l’UE des 15. Enfin, ces «réservoirs » européens n’évoluent pas au détriment des forêts puisqu’en ce qui concerne la France et l’Europe, compte tenu des règles de la Pac et du fait que les biocarburants sont produits sur des terres arables, il n’y a pas de déforestation.