Afin de préserver la biodiversité des espèces cultivées et de leurs apparentés sauvages, un fonds de dotation a été créé le 19 avril. Celui-ci est porté par huit organisations : l’Association des créateurs de variétés fourragères (ACVF), le Conservatoire des collections végétales spécialisées (CCVS), le Conservatoire national des plantes, le Groupe d’étude et de contrôle des variétés et des semences (Geves), l’association ProMaïs, l’interprofession des semences et plants (Semae), la Société nationale d’horticulture de France (SNHF) et l’Union française des semenciers (UFS). Ce fonds sera présidée par l’ingénieure agronome Marion Guillou, présidente de l’Institut agronomique, vétérinaire et forestier, Agreenium, et membre du Haut Conseil pour le climat. Cette instance a été crée en novembre 2018 et est placée auprès du Premier ministre. Elle est composé de douze experts dans le domaine des sciences du climat et de la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Eviter toute perte de patrimoine vivant
L’objectif de ce fonds sera de « financer des activités d’intérêt général contribuant à l’inventaire – y compris des savoir-faire – à la caractérisation, à l’évaluation, à la conservation, à la gestion pérenne et à la valorisation de cette biodiversité, que ce soit dans son milieu naturel ou dans des centres de conservation », indique un communiqué diffusé le 23 avril par Semae. Grâce à ces actions, les différents fondateurs souhaitent « éviter toute perte irréversible de ce patrimoine végétal vivant », qui pourrait permettre de faire face à des enjeux climatiques, agricoles ou alimentaires. Pour financer cette initiatives, les partenaires indiquent qu’il sera « très largement » fait appel au mécénat.