Biodiversité : le monde agricole se mobilise

17 avril 2014 - La rédaction 

A l'approche des débats sur la loi cadre pour la biodiversité, la FNSEA et ses 45 partenaires étaient réunis le 17 avril pour le lancement du recueil des actions des partenaires agricoles et ruraux en faveur de la biodiversité.
 

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Christiane Lambert, première vice-présidente de la FNSEA et Xavier Beulin, président de la FNSEA

Depuis plus de 6 mois la FNSEA a orchestré une vaste opération de capitalisation des actions conduites par le secteur agricole en faveur de la biodiversité. Une opération déjà mise en place il y a deux ans mais qui ne rassemblait que 14 partenaires, contre 45 aujourd'hui. « Nous avons voulu montrer le réel engagement des agriculteurs sur ces thématiques, indique Christiane Lambert, première vice-présidente de la FNSEA. Les agriculteurs, en plus d'être eux-mêmes producteurs de biodiversité et les garants de la biodiversité domestique, sont aussi producteurs d'idées et de solutions pour la préserver. » L'objectif de ces travaux est aussi de démontrer l'utilité des fonctionnalités écologiques. Pour Christiane Lambert la « biodiversité est aussi une solution pour faire face à certaines impasses » (changement climatique, ravageurs…). « Nous sommes entrés aujourd'hui dans l'aire du « produire mieux », ajoute Xavier Beulin, président de la FNSEA, mais pour atteindre cet objectif, il est nécessaire de mettre en œuvre tout ce qui peut l'être en matière de recherche, de technique, de moyen de production… »


Un outil pour évaluer la biodiversité des exploitations

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Marie-Thérèse Bonneau présente l'outil Indibio permettant d'évaluer la biodiversité d'une exploitation laitière

L'outil Indibio, qui permet d'évaluer de manière chiffrée la contribution globale d'une exploitation laitière à la biodiversité, fait partie des actions recensées. A partir de comptages de faune et de flore, d'enregistrements d'infrastructures agroécologiques et de pratiques agricoles réalisés dans 36 exploitations, le Cniel, l'Inra et l'Idele ont construit cet indicateur. « En enregistrant simplement ses pratiques et les IAE présentes sur son exploitation, l'éleveur obtient une note, sur 10, de biodiversité » explique Marie-Thérèse Bonneau, du Cniel. L'indicateur a été construit de manière transparente et permet donc de remonter aux pratiques s'il y a besoin de remonter la note. « C'est la première méthode qui prend à la fois en compte l'effet des pratiques de l'éleveur et l'effet du paysage sur le niveau de biodiversité, tout en intégrant l'influence du territoire environnant », souligne Marie-Thérèse Bonneau.
 

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