À l’occasion du Congrès de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) à Marseille, les associations Notre Affaire à Tous et POLLINIS ont lancé, le 9 septembre, une action en justice contre l’Etat français, « pour manquement à ses obligations de protection de la biodiversité ». Elles affirment que « l’une des causes majeures du déclin généralisé de la biodiversité est le recours immodéré et systématique aux pesticides », et accusent l’Etat pour ses « défaillances notoires du processus d’autorisation et de mise sur le marché des pesticides », en citant notamment les dérogations à l’interdiction des néonicotinoïdes. Ainsi, elles ont rappelé que plus de 40 % d’espèces d’insectes sont en déclin dans le monde, et que cela concerne principalement les insectes pollinisateurs, dont les abeilles, très importantes pour l’agriculture.
En réaction, l’Union des Industries de la Protection des Plantes (l’UIPP) a revendiqué les progrès faits par le secteur des produits phytopharmaceutiques. « Nous nous étonnons que la question de la protection de la biodiversité se résume ici aux effets éventuels des pesticides. », a commenté Eugénia Pommaret, directrice générale UIPP, dans un communiqué.
Sur la question de la perte de la biodiversité, petit commentaire sous forme de dessin « La robe de Médée » : https://1011-art.blogspot.com/p/la-robe-de-medee.html, série réalisée pour le Muséum de Genève pour l’exposition « tout contre la Terre »
Sur la question de la perte de la biodiversité, petit commentaire sous forme de dessin « La robe de Médée » : https://1011-art.blogspot.com/p/la-robe-de-medee.html, série réalisée pour le Muséum de Genève pour l’exposition « tout contre la Terre »