Les activités humaines, telles que les changements d’utilisation des terres, la pollution et le changement climatique sont souvent mises en cause pour leur impact sur la biodiversité. Dans un rapport publié le 3 février, le think tank anglais Chatham House, associé au Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) et l’ONG CIWF, se focalise plus particulièrement sur le système alimentaire, qui représenterait 30% des émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial. Selon le document, cela placerait le secteur en tête des facteurs de perte de biodiversité. « L’agriculture [est] à elle seule la menace identifiée pour 24 000 des 28 000 (86 %) espèces menacées d’extinction », indique un communiqué publié par les organisations partenaires à l’occasion de la diffusion du rapport.
Trois mesures interdépendantes
Pour contrer cette tendance, les auteurs du document appellent à « une réforme urgente » et formulent en ce sens trois mesures. La première plaide pour une modification des habitudes alimentaires mondiales en allant vers des régimes plus riches en végétaux, « principalement en raison de l’impact disproportionné de l’élevage sur la biodiversité, l’utilisation des terres et l’environnement. » La deuxième appeler à protéger les terres voire même à en laisser certaines à l’état sauvage, afin de restaurer des écosystèmes. Enfin la troisième souhaite limiter l’utilisation d’intrants dans l’agriculture, et remplacer la monoculture par des polycultures.
« Notre système alimentaire actuel est une épée à double tranchant – façonné par des décennies de paradigme de “nourriture à bas coût “, visant à produire plus de nourriture, rapidement et à moindre coût sans tenir compte des coûts cachés pour la biodiversité et pour notre propre santé. La réforme de notre mode de production et de consommation alimentaire est une urgence », a ainsi déclaré Susan Gardner, directrice de la division des écosystèmes du PNUE lors de la présentation du rapport.
bonjour,
plutôt qu’un titre à sensation , et un chiffre ou 86% de perte serait du à l’agriculture (qui je vous rappelle nourrit les populations), le détail pays par pays serait beaucoup plus parlant mais bien sur pas assez vendeur.
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plutôt qu’un titre à sensation , et un chiffre ou 86% de perte serait du à l’agriculture (qui je vous rappelle nourrit les populations), le détail pays par pays serait beaucoup plus parlant mais bien sur pas assez vendeur.