La transition agroécologique, la souveraineté alimentaire et l’adaptation au changement climatique sont les trois fils rouges du volet agricole du plan de relance. Il est doté d’une enveloppe de 1,2 milliard d’euros. Des mesures sont prévues pour soutenir la recherche pour des plantes et semences plus résistantes, aux pressions et aux aléas climatiques. Mais, pour l’Association française des biotechnologies végétales, le rôle de ces technologies n’est pas précisé, alors même que « le gouvernement déclare en même temps vouloir faire des biotechnologies une filière industrielle prioritaire ». Dans un communiqué du 14 septembre, l’AFBV souligne le potentiel de ces biotechnologies pour, selon elle, atteindre les objectifs du plan de relance.
Adapter la réglementation européenne
« Notre souveraineté alimentaire dépend directement de notre souveraineté semencière. La réussite du plan en faveur de l’indépendance protéique par exemple reposera en grande partie sur des avancées de notre génétique végétale », insiste l’association. Cette dernière rappelle également qu’une agricultrice moins dépendante aux produits phytosanitaires, plus résiliente face aux pressions et au stress hydrique, mais restant compétitive, dépendra du progrès génétique. « Sans [ces biotechologies végétales] ce sera mission impossible pour la réussite du plan de relance de l’agriculture », regrette l’AFBV. Dans ce sens, cette dernière renouvelle son appel pour que l’Europe « adopte rapidement une réglementation sur les biotechnologies, en phase avec les progrès scientifiques, permettant de maintenir la compétitivité de nos agricultures dans le monde ».
Ne nous leurrons pas , nous n’arriverons jamais à répondre positivement et durablement aux objectifs agro-écologiques si nous gardons toujours la compétition ( la guerre ) comme leitmotiv .
Ne nous leurrons pas , nous n’arriverons jamais à répondre positivement et durablement aux objectifs agro-écologiques si nous gardons toujours la compétition ( la guerre ) comme leitmotiv .