L’intérêt paysager est évident et les avantages environnementaux sont nombreux, notamment :
- L’amélioration de la biodiversité. Cette pratique permet notamment une amélioration cynégétique, en favorisant l’habitat du gibier. La protection intégrée des cultures est favorisée grâce au choix des arbres choisis qui stimulent la présence d’auxiliaires des cultures.
Avec moins de 100 arbres à l’hectare, l’objectif est de produire du bois d’œuvre tout en cultivant jusqu’à la coupe des arbres. Les lignes sont distantes de 20 à 30 m en moyenne, ce qui permet de travailler correctement la culture intercalaire.
- La lutte contre l’effet de serre. Il y a constitution de systèmes efficaces pour la séquestration du carbone, par combinaison du maintien du stock organique des sols grâce surtout aux prairies et superposition d’une strate arborée fixatrice nette.
- La protection des sols et des eaux, en particulier dans les périmètres sensibles (nappes de surface, zones sensibles à l’érosion)
- L’amélioration de la valorisation des ressources naturelles. La somme de la production de bois et de la production agricole d’une parcelle agroforestière est supérieure à la production séparée obtenue par un assolement agriculture-forêt sur la même surface. Cet effet résulte de la stimulation des complémentarités entre arbres et cultures dans les parcelles agroforestières. Ainsi, les mauvaises herbes spontanées présentes dans les jeunes boisements en plein sont remplacées par des cultures récoltées ou pâturées : l’entretien est moins coûteux et les ressources du milieu mieux utilisées.
Outres ces atouts environnementaux, les pratiques agroforestières apportent une diversification des activités des exploitants agricoles, avec constitution d’un patrimoine d’arbres de valeur, sans interrompre le revenu courant des parcelles plantées. Pour l’agriculteur, la parcelle agroforestière reste incluse dans son outil de production, et génère des revenus continus, ce qui n’est pas le cas d’un boisement en plein de terres agricoles.