La conférence sur la coexistence entre les plantes transgéniques et les cultures conventionnelles, organisée par la Commission européenne à Vienne le 6 avril, n’a pas permis de réaliser des progrès significatifs sur la question, les principales parties concernées campant sur leurs positions. Les déclarations du commissaire européen à l’Environnement, Stravros Dimas, ont rendu furieux le secteur de la biotechnologie. Ce dernier a en effet indiqué que les organismes génétiquement modifiés “soulèvent toute une nouvelle série de risques éventuels pour l’environnement, notamment les effets possibles à long terme qu’ils pourraient avoir sur la biodiversité”. Simon Barber, le directeur d’EuropaBio, association européenne des bioindusties, a réagi en indiquant que “le commissaire Dimas s’exprime sur des questions qui n’ont rien à voir avec la coexistence, comme l’évaluation des risques pour l’environnement pour les approbations de nouveaux produits”. Une position soutenue par la commissaire à l’Agriculture, Mariann Fischer Boel. Elle a souligné qu’il ne fallait avoir aucun doute quant à la sécurité des OGM déjà autorisés par l’Autorité européenne de la sécurité des aliments (EFSA).
La Commission devrait pourtant décider si des mesures supplémentaires doivent être prises au niveau européen pour gérer la coexistence entre les deux types de cultures.
La Commission devrait pourtant décider si des mesures supplémentaires doivent être prises au niveau européen pour gérer la coexistence entre les deux types de cultures.