Christine Lagarde et le développement durable

7 juin 2007 - La rédaction 
Lors du Conseil des ministres du 30 mai, Christine Lagarde, ministre de l’Agriculture et de la Pêche, a présenté une communication sur les perspectives d'avenir de l'agriculture française. Elle estime que « les enjeux d’une modernisation de l’agriculture et de la pêche françaises sont considérables pour notre pays : il s’agit d’une formidable occasion de démontrer que croissance et développement durable peuvent aller de pair ».

Pour Christine Lagarde, l’agriculture française doit « se fixer, pour les cinq ans à venir, un double objectif : constituer un moteur de croissance et d’innovation pour notre économie, et achever de se réconcilier avec la société en lui garantissant indépendance et sécurité sur le plan alimentaire, tout en contribuant au respect de l’environnement ».

La ministre souhaite ainsi réaliser « un pacte pour une agriculture et une pêche durables », seul « moyen de restaurer le prestige des agriculteurs et des pêcheurs parmi nos citoyens ». En effet, « l’agriculture et la pêche françaises doivent demeurer des activités de production et poursuivre leur effort de productivité, en évoluant vers une utilisation durable des ressources disponibles : ce qu’on appelle aujourd’hui l’agriculture raisonnée ».

Christine Lagarde, ministre de l’Agriculture et de la Pêche.

Bernard Guidez, président de l’association nationale Farre (Forum de l’agriculture raisonnée respectueuse de l’environnement), s’est félicité des déclarations de Mme Lagarde : « le ministère de l’Agriculture et de la Pêche s’est fixé des objectifs clairs pour faire de l’agriculture française une activité économique écologiquement responsable. Nous ne pouvons qu’adhérer pleinement au pacte pour une agriculture durable que madame Lagarde souhaite mettre en place. La démarche d’agriculture raisonnée respectueuse de l’environnement dans laquelle nous nous sommes engagés depuis plus de dix d’années s’inscrit tout à fait dans cette voie ». Par ailleurs, M. Guidez souligne qu’il « revient maintenant à la profession agricole d’apporter la preuve de l’amélioration des pratiques et de s’engager de façon plus importante dans la qualification des exploitations au titre de l’agriculture raisonnée ».

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