Cinq organisations souhaitent faciliter la classification des PNPP

16 novembre 2009 - La rédaction 

Cinq organisations demandent que la loi Grenelle 2, soumise à l’Assemblée en 2010, facilite l’homologation des Préparations naturelles peu préoccupantes, les PNPP.
La Confédération paysanne, l’Aspro-PNPP, Nature & progrès, Les amis de la Terre et Les amis de l’ortie réclament que la loi Grenelle 2 différencie les PNPP des produits phytopharmaceutiques classiques et que les éléments naturels à partir desquels sont élaborés ces PNPP soient inscrits dans une liste spécifique. Cette différenciation éviterait d’avoir à inscrire les matières actives utilisées dans les PNPP à l’annexe I de la directive 91/414/CEE, comme l’exige la loi française actuelle. Une inscription impossible, selon les cinq organisations, car inadaptée, longue et coûteuse.

« Même l’Itab, l’Institut technique de l’agriculture biologique a renoncé à cette inscription, après quinze mois de travail sur cinq dossiers », précise Bernard Bertrand, porte-parole pour Les amis de l’ortie, le 12 novembre, lors d’une conférence de presse commune aux cinq organisations.
« L’Espagne, l’Italie, l’Allemagne et la Grande-Bretagne ont facilité l’emploi et la commercialisation de ces préparations. En France, nous sommes en plein paradoxe, poursuit Vincent Mazière, porte-parole pour l’Aspro-PNPP. L’objectif est de réduire de 50 % la quantité de pesticides employée à l’horizon 2018, mais les PNPP, qui représentent une alternative réelle et intéressent les collectivités locales, les jardiniers, et même les agriculteurs conventionnels, sont interdites. »
Pour Vincent Mazière, « l’espoir que les PNPP restent légales est encore possible, mais nous sommes dans la dernière ligne droite ». Raison pour laquelle le responsable propose une pétition en ligne sur le site d’Aspro-PNPP.

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